Enquête SARA

P réface La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un Système National d’Information Sanitaire (SNIS) afin de fournir des informations de qualité, permettant une meilleure planification des interventions dans le domaine de la santé. Mais ces informations ne renseignent pas suffisamment sur la disponibilité et les capacités opérationnelles des formations sanitaires, donc l’offre de soins de qualité aux populations. Il s’avère nécessaire de combler cette insuffisance. Dans cette optique, la Côte d’Ivoire a initié l’évaluation de la disponibilité et des capacités opérationnelles à produire des services de santé essentiels aux personnes vivant sur le territoire ivoirien, avec l’appui de l’OMS. Ainsi, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique a décidé de conduire en 2016, l’enquête « Services Availability and ReadinessAssessment » (SARA) sur toute l’étendue du territoire natinal. Cette enquête a permis de mesurer la disponibilité réelle des services de santé et leurs capacités opérationnelles à délivrer des interventions de base dans le domaine de la planification familiale, des services de pédiatrie, des soins obstétricaux essentiels et complets, du VIH/SIDA, de la tuberculose, du paludisme et des maladies non transmissibles. Ce rapport expose les résultats de cette enquête dans les formations sanitaires des différents niveaux de la pyramide sanitaire, des secteurs public et privé. Ce document constitue, au-delà des limites qu’il pourrait présenter, un outil essentiel de gestion efficace pour tendre vers la couverture sanitaire universelle qui mérite son intégration dans le dispositif actuel de suivi-évaluation du secteur. Il constitue également une source appréciable d’informations pour le plaidoyer, le suivi de la politique et des interventions de santé. Je reste persuadée que ce rapport répondra aux besoins en informations et constituera une source majeure pour le renforcement de notre système de santé. Je tiens ici à remercier tous les partenaires techniques et financiers pour leur constant appui au secteur santé, notamment l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Agence Française de Développement, et la Banque Mondiale pour avoir accepté d’appuyer techniquement et financièrement l’enquête. J’exprime également ma reconnaissance à la DPPEIS et à tous les autres acteurs nationaux et internationaux qui ont oeuvré à l’atteinte des résultats présentés dans ce document ainsi que ceux qui ont participé à son élaboration. La Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique Dr Raymonde GOUDOU COFFIE

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